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19 juillet 2018

La dette publique italienne

La dette publique de l’Italie était sur une tendance décroissante dans les années 1997 à 2007, ce qui justifie d’ailleurs qu’elle soit entrée dans la zone euro malgré un endettement nettement supérieur au seuil de 60 % du PIB. En effet, selon le traité de Maastricht, un pays dont la dette est supérieure au plafond de 60 % du PIB n’est pas en situation de « déficit excessif » si elle diminue « suffisamment et s’en rapproche à un rythme satisfaisant ». La dette publique italienne a ensuite augmenté d’une trentaine de points de PIB de 2007 à 2014, à peu près comme dans l’ensemble de la zone euro et en France, pour se stabiliser à environ 132 % du PIB, contre une moyenne de 87 % dans la zone euro. Seule la Grèce avait une dette plus importante. En 2017, le déficit public (2,3 % du PIB) était inférieur à celui (2,8 %) qui permet de stabiliser la dette à ce niveau de 132 % du PIB avec la croissance du PIB en valeur constatée en 2017 (2,1 %), mais le ratio dette / PIB a été majoré par des opérations financière de soutien du secteur bancaire. La charge d’intérêts de la dette publique représentait 3,8 % du PIB en 2017, contre une moyenne de 2,0 % dans la zone euro et 1,8 % en France. Le solde primaire (hors intérêts) était donc excédentaire à hauteur de 1,5 points de PIB, contre un excédent primaire de 1,1 % du PIB dans la zone euro et un déficit primaire de 0,8 % en France.

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